« Trop gras », « trop sucré », « trop salé »… Ce sont des phrases que l’on entend tous les jours et qui ont fait leur grand retour dans le quotidien. Un phénomène qui s’exprime avec des messages qui invitent à la prévention, des indications dans les magasins et de nombreux contrôles et normes pour limiter la marge de manœuvre des industriels mal intentionnés.
De l’avoine au petit-déjeuner, une salade de quinoa à midi et un minestrone léger le soir sont les armes biologiques utilisées aujourd’hui pour lutter contre la malnutrition , l’obésité et les maladies liées à une alimentation trop grasse. Comme le disaient souvent nos grands-mères, « tant qu’il y a la santé, c’est bon !
C’est donc dans cette logique qu’évaluer la forme en calculant le métabolisme de base (l’énergie nécessaire à notre parcours pour fonctionner), notre indice de masse corporelle – pour lutter contre l’obésité – ou préparer la reprise d’une activité physique et sportive – surmonter les tests de condition physique – devient essentiel.
Comment calculer le métabolisme basal ?
Contrairement à l’activité physique quotidienne, ou thermogenèse, le simple fait d’être en vie, de faire travailler notre corps, occupe 70% de la dépense énergétique quotidienne. Ce chiffre, loin d’être anodin, nous renvoie à la notion de métabolisme basal qui se définit par la quantité de calories nécessaires à l’organisme, lors des périodes de repos (sommeil, après les repas), pour fonctionner au quotidien.
Concept essentiel lorsqu’on cherche à perdre du poids, c’est une référence chez les nutritionnistes qui calculent – avant toute recommandation diététique – le métabolisme de base (TMB) de leur patient.
Suite à 4 éléments que sont le sexe de l’individu, sa masse corporelle (en kg), sa taille (en mètres) et son âge (en années) on propose deux formules :
Femme : Kcal = [0,963 x Poids (kg) 0,48 x Taille (m) 0,50 x Age (année) -0,13] x (1000 / 4,1855) Homme : Kcal = [1,083 x Poids (kg) 0,48 x Taille (m)
0,50 x Âge (année) -0,13] x (1000 / 4,1855)
A l’heure actuelle, la formule de référence pour effectuer ce calcul de « taux métabolique de base » ou « apport calorique journalier » est l’équation de Black ET Al (1996), dont l’unité de mesure est exprimée en kilocalories/jour (KCal/jour).
Appréciée des diététiciens comme des non diététiciens, cette formule pose encore problème pour les cas particuliers. En effet, plusieurs facteurs minent les mathématiques et démontrent, une fois de plus, que l’être humain est unique.
Ainsi, le patrimoine génétique et le sexe de l’individu se retrouveront comme des facteurs cruciaux de son métabolisme de base. Ensuite, d’autres éléments qui jouent également un rôle tels que :
- la perte de masse corporelle maigre avec l’âge;
- le rôle de l’alimentation sur le métabolisme de base ;
- croissance chez l’adolescent;
- grossesse chez la femme enceinte;
- cicatrices chez la personne blessée ;
- activité sportive;
- facteurs environnementaux (température, stress, hyperactivité, tabagisme, caféine, digestion, activité thyroïdienne).
Il faut rappeler que, pour calculer le BMR des nourrissons, des enfants et des adolescents afin de déterminer leur apport énergétique, d’autres formules s’appliquent.
Comment tester votre aptitude à l’effort ?
On a tendance à l’oublier, mais la période la plus dangereuse, pendant laquelle les problèmes cardiovasculaires deviennent nombreux, survient lors de la reprise de l’activité sportive. C’est pourquoi, pour prévenir plutôt que guérir, une série de tests d’effort est utilisée pour évaluer le métabolisme d’une personne avant qu’elle ne reprenne une activité physique et sportive.
En tête de liste des personnes les plus exposées à un infarctus ou à un problème cardiaque : les hommes de plus de 40 ans lors d’un exercice sportif. Il est donc logique, lorsque certains signes apparaissent (palpitations, essoufflement, douleurs thoraciques), en cas d’hérédité génétique à risque ou d’activité sportive de haut niveau, de se rendre chez le médecin ou de contacter son coach sportif. Ce test consiste en une série d’exercices physiques (vélo d’appartement, tapis de course) progressivement intensifiés. L’activité électrique des organes vitaux à risque comme le cœur et le système vasculaire est analysée par le médecin qui recherche des anomalies. A noter que la référence en la matière, pour évaluer l’aptitude à l’effort , est le test de Ruffier-Dickson.